Une douce brise venait de la mer, la lune était au rendez-vous. Elle apparaissait immense au-dessus de l’horizon, illuminant le ciel et la mer de sa couleur vive, orange, presque rouge, rappelant le regard de faucon de l’homme-oiseau. Patou eut un pincement au coeur. Les cauchemars s’en étaient allés pour faire place à des rêves emplis d’amour et de magie : l’esprit du pays l’avait envahie. Un jeune homme du monde des anciens, métamorphos en volatile, venait la chercher chaque soir. Elle s’accrochait à ses épaules pour survoler l’île quand la lumière du jour déclinait.